Retour après une longue absence...
L'Eglise de Chrétienté est un mouvement spirituel informel regroupant des Européens non croyants ou agnostiques qui, ayant perdu la foi de leurs ancêtres (ou ne l'ayant jamais eue) se revendiquent néanmoins comme Chrétiens et héritiers du formidable héritage culturel et spirituel de l'Europe chrétienne.

Epitres


CARÊME 2011

Bien chers Frères et Soeurs,

Demain, Mercredi des Cendres, commence le Carême. Je le pratiquerai comme chaque année: Jeûne du lever au coucher du soleil. Petite collation avant le lever du soleil si je suis réveillé, et repas frugal le soir, après le coucher du soleil. Le tout végétarien, bien évidemment: Plus de viande au menu jusqu'à l'agneau pascal du dimanche de Pâques.

Tout cela doit paraitre bien stupide et rétrograde aux esprits "modernes" et "laïques" qui semblent aujourd'hui dominer notre résistance nationale. Pourtant, je persiste à considérer cela comme fondamental pour notre avenir, et je vois le laïcisme de Marine Le Pen et de ses amis comme une impasse. Pourtant je ne jette pas le bébé avec l'eau du bain et je me réjouis des derniers sondages qui lui sont favorables. Je comprends que notre résistance "catholique traditionnelle" est le fait d'une élite, et qu'elle n'est pas immédiatement compréhensible par un peuple égaré depuis longtemps par la propagande moderniste et plus sensible à des thèmes un peu plus grossiers. Laissons donc les politiques nationaux rassembler les citoyens égarés, et prions pour que Marine, notre Jeanne d'Arc du XXIème siècle si talentueuse, ne perde pas de vue, dans le feu de l'action politique, ces fondamentaux que sont les racines chrétiennes de la France et de l'Europe.

J'invite donc tous les réfractaires au "modernisme" mondialiste à pratiquer le Carême.
Je leur rappelle ces paroles de Dom Gueranger, restaurateur du catholicisme au XIXème siècle:

"Quelle est donc l'illusion de tant de chrétiens honnêtes qui se flattent d'être irréprochables, surtout lorsqu'ils oublient leur passé ou qu'ils se comparent à d'autres, et qui. parfaitement contents d'eux-mêmes, ne songent jamais aux dangers de la vie molle qu'ils comptent bien mener jusqu'au dernier jour ! Leurs péchés d'autrefois, ils n'y songent plus : ne les ont-ils pas sincèrement confessés? La régularité selon laquelle ils vivent désormais n'est-elle pas la preuve de leur solide vertu? Qu'ont-ils à démêler avec la justice de Dieu ? Aussi les voyons-nous solliciter régulièrement toutes les dispenses possibles dans le Carême. L'abstinence les incommoderait ; le jeûne n'est plus compatible avec la santé, les occupations, les habitudes d'aujourd'hui. On n'a pas la prétention d'être meilleur que tel ou tel qui ne jeûnent pas et ne font pas abstinence; et comme on est incapable d'avoir même l'idée de suppléer par d'autres pratiques de pénitence à celles que l'Eglise prescrit, il en résulte que, sans s'en apercevoir et insensiblement, on arrive à n'être plus chrétien.
L'Eglise, témoin de cette effrayante décadence du sens surnaturel, et redoutant une résistance qui accélérerait encore les dernières pulsations d'une vie qui va s'éteignant, élargit de plus en plus la voie des adoucissements. Dans l'espoir de conserver une étincelle de christianisme pour un avenir meilleur, elle préfère abandonner à la justice de Dieu lui-même des enfants qui ne l'écoutent plus, lorsqu'elle leur enseigne les moyens de se rendre favorable cette justice dès ce monde; et ces chrétiens se livrent à la sécurité la plus profonde, sans nul souci de comparer leur vie aux exemples de Jésus-Christ et des Saints, aux règles séculaires de la pénitence chrétienne.
Il est sans doute des exceptions à cette mollesse dangereuse ; mais qu'elles sont rares, dans nos villes surtout! Que de préjugés, que de vains prétextes, que d'exemples malheureux contribuent à fausser les âmes ! Que de fois n'a-t-on pas entendu cette naïve excuse sortir de la bouche de ceux même qui se font honneur de leur titre de catholiques: qu'ils ne font pas abstinence, qu'ils ne jeûnent pas, parce que l'abstinence et le jeûne les gêneraient, les fatigueraient ! Comme si l'abstinence et le jeûne avaient un autre but que d'imposer un joug pénible à ce corps de péché! En venté, ces personnes semblent avoir perdu le sens; et leur étonnement sera grand lorsque le Seigneur, au jour de son jugement, les confrontera avec tant de pauvres musulmans qui, au sein d'une religion dépravée et sensuelle, trouvent chaque année en eux-mêmes le courage d'accomplir les rudes privations des trente jours de leur Ramadan.
Mais serait-il même nécessaire de les confronter avec d'autres qu'avec eux-mêmes si incapables, pensent-ils, de supporter les abstinences et les jeûnes si réduits d'un Carême, tandis que Dieu les voit chaque jour s'imposer tant de fatigues bien autrement pénibles dans la recherche des intérêts et des jouissances de ce monde? Que de santés usées dans des plaisirs au moins frivoles et toujours dangereux, et qui se fussent maintenues dans toute leur vigueur, si la loi chrétienne, et non le désir de plaire au monde, eût réglé et dominé la vie! Mais le relâchement est tel, que l'on ne conçoit aucune inquiétude, aucun remords ; on renvoie le Carême au moyen âge, sans faire même attention que l'indulgence de l'Eglise en a proportionné les observances à notre faiblesse physique et morale. On a conservé ou reconquis, par la miséricorde divine, la foi de ses pères ; et l'on ne s'est pas ressouvenu encore que la pratique du Carême est un signe essentiel de catholicisme, et que la Réforme protestante du XVI° siècle a eu pour un de ses traits principaux et a écrit sur son drapeau l'abolition de l'abstinence et du jeûne."

Bien chers Frères et Soeurs, accomplissons fièrement notre "Ramadan", puisqu'on en est arrivé à un tel retournement des valeurs que le Carême est souvent appelé le "Ramadan des chrétiens" et qu'on ne manque pas, bien sûr, de souligner la molesse du Carême où plus rien n'est exigé, par rapport au Ramadan où les fidèles n'ont même pas le droit de boire.

Pratiquez le Carême, chers Frères et Soeurs, et le plus rigoureusement possible. Il y va de votre survie en tant que peuple et en tant que civilisation!
Et pour vous en convaincre, je veux vous rapporter les propos d'une jeune mère que ses enfants, rentrant de l'école, interpelèrent: "Maman, il y en a à l'école qui disent qu'ils ne mangent pas comme nous parcequ'ils sont musulmans, d'autres parcequ'ils sont juifs. D'autres affirment qu'ils sont différents de nous parcequ'ils sont noirs, Africains, et que nous les aurions maltraités? Et nous?".
Et cette jeune mère, qui n'avait que les références du "politiquement correct" dont on l'avait imbibée depuis tant d'années, fut bien embarrassée pour répondre à ses enfants. Et finalement, sa réponse, la seule qu'elle pouvait donner compte tenue de son éducation, lui fit horreur: "Oui, vos camarades sont Arabes, Musulmans, Africains, etc. Ils ont des racines et des convictions très fortes, que nous devons respecter! Et nous? ... Nous? Non, nous n'avons pas d'identité ni de convictions. Nous nous sommes... nous sommes... Enfin, nous ne sommes... RIEN!"
Cette malheureuse jeune mère découvrait très douloureusement que la "bien-pensance" ne lui laissait rien à transmettre à ses enfants en terme d'identité, à part le devoir "citoyen" de se soumettre à toutes les revendications identitaires des autres tout en s'éffaçant ethniquement et culturellement devant les envahisseurs dans leur propre pays au nom du "vivre ensemble" et de l'"accueil de l'"autre"". Tout ce que la bien-pensance lui permettait de dire à ses enfants était que les autres étaient TOUT et qu'eux-même (trop blancs, trop chrétiens), pourtant dans le pays de leurs ancêtres, n'étaient RIEN.

Notre pratique du Carème et la réaffirmation de nos racines européennes et chrétiennes est la réponse que nous donnerons à cette jeune mère, pour qu'elle retrouve le fondement de SA civilisation et quelques raisons d'être fière de ce qu'elle transmettra à ses enfants à l'ombre des clochers millénaires qui marquent nos paysages autant que nos âmes et notre Histoire.
Oui, si nous voulons retrouver le respect de nous-mêmes, nous devons renouer avec nos anciennes traditions et résister aux religions conquérantes auquelles les félons qui nous gouvernent ont ouvert toutes les portes.

SURSUM CORDA, bien chers Frères et Soeurs, et bon Carême à tous!





- Donné le 08/03/2011 23h07


Le temps de l'Avent

Bien Chers Frères et Sœurs,

En ce premier dimanche de l'Avent, nous commençons une nouvelle année liturgique et nous nous préparons à la venue de Noël.
Traditionnellement l'Avent est une période d'abstinence et de "pénitence" pendant laquelle nous nous préparons spirituellement à la venue de Noël. Autrefois (et aujourd'hui encore dans certaines églises ou ordres religieux) on pratiquait le jeûne et l'abstinence pendant cette période. De nos jours on peut cependant recommander une certaine abstinence, histoire de se "purger" un peu avant "les fêtes" au cours desquelles on a souvent tendance à commettre quelques excès.
Au cours de cette période, on célèbrera aussi l'Immaculée Conception le 8 décembre, et , localement, La Saint-Nicolas le 6 décembre, qui tient lieu de Noël pour les enfants du Nord et de l'Est de la France (et ceux de l'extrême sud fêteront les Rois, le 6 janvier), la Sainte Lucie, célébrée surtout en Scandinavie comme fête des lumières, héritière d'une vieille fête païenne où l'on fêtait la fin du raccourcissement des jours et le début de leur allongement progressif (donc la victoire de la lumière sur les ténèbres).
Traditionnellement, on confectionne la fameuse couronne de l'Avent en ce premier dimanche et, dans certaines familles, les enfants ouvrent la première petite fenêtre du "calendrier de l'Avent".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avent


- Donné le 28/11/2010 11h00


Le Temps Ordinaire

Bien chères Soeurs et Frères,

Depuis la Pentecôte, nous sommes dans le "temps ordinaire", Le temps qui est hors des grandes periodes que sont Noël et Pâques. Il se poursuivra jusqu'au samedi 27 novembre, dernier jour de cette année liturgique. Ensuite commencera, avec le premier Dimanche de l'Avent, la nouvelle année liturgique 2010-2011.

Ce temps ordinaire n'est cependant pas exempt de grandes célébrations

Ainsi, nous aurons par exemple:

29 septembre: La fête des Archanges Saint Michel, St Gabriel et St Raphael.
7 Octobre: Fête de Notre-Dame du Rosaire, qui fut instituée en commémoration de la victoire navale de Lepante contre les Turcs musulmans (7 oct. 1571).
1er Novembre: Toussaint, fête de tous les saints.
2 Novembre: Fête des défunts, où l'on va fleurir les tombes de nos morts.
21 Novembre: Ce sera le 34e et dernier dimanche du Temps ordinaire mais aussi la fête du Christ-roi. "NOTRE SEIGNEUR JÉSUS CHRIST ROI DE L’UNIVERS".

Mais il y a aussi tous les saints qui ont illustré le christianisme, dont on trouvera les noms et les dates dans tout calendrier liturgique, et dont certains donnent lieu localement à des célébrations particulières.
Citons par exemple:

S. Vincent de Paul, prêtre, fondateur des Prêtres de la Mission, † 1660, qui, avec Sainte Louise de Marillac, fondatrice des Soeurs de la Charité, fondera de très nombreux hopitaux et hospices en France et au delà (La Salpetrière, l'hopital des enfants trouvés, l'Hopital Général de Paris, etc. etc.). (27 sept.)
S. Jérôme, prêtre, docteur de l’Église (auteur de la traduction de la Bible en latin, la "Vulgate", toujours en usage de nos jours dans l'Eglise traditionnelle), † 420 (30 sep.)
Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus (ou de Lisieux), vierge, Carmélite, docteur de l’Église, † 1897 (1er oct.)
S. François d’Assise, fondateur des Frères Mineurs, dits "Franciscains", † 1226 (4 oct.)
S. Bruno, prêtre, fondateur de la Grande-Chartreuse, † 1101 (6 oct.)
S. Denis, évêque de Paris, et ses compagnons, martyrs, 3e siècle (9 oct.)
Ste Thérèse d’Avila, vierge, réformatrice du Carmel, docteur de l’Église,
† 1582 (15 oct.)
S. Martin, évêque de Tours, † 397, évangelisateur de la Gaule, au sens large (11 nov. où l'on célèbre aussi l'armistice de la guerre de 14-18 au cours de laquelle un million et demi de nos compatriote ont donné leur vie pour défendre notre Patrie que des félons aujourd'hui livrent clé-en-main à tous les étrangers qui voudront bien se donner la peine de l'envahir et à tous les financiers cosmopolites qui voudront bien la piller)
S. Albert le Grand, Dominicain, évêque de Ratisbonne, docteur de l’Église, † 1280 (15 nov.)
Etc.
Pour ne parler que des plus connus...

Aussi, bien chers Frères et Soeurs, je vous invite à lire la vie de ces innombrables saints, cela donne à méditer et c'est une approche intéressante de l'Histoire de notre pays, de l'Europe et du Monde. L'Histoire de ces saints personnages est en effet à recadrer dans l'histoire de leur pays et de leur temps.

Alcuin - Donné le 12/09/2010 00h29


Ascension et Pentecôte

Bien chers Frères et Soeurs,

C'est aujourd'hui le premier jour des Rogations.
Je vous laisse le soin d'en apprendre plus en consultant, par exemple, l'article que Wikipedia leur consacre:

Jours des Rogations

Et jeudi nous célebrerons l'Ascension de Notre Seigneur (Sa montée au Ciel 40 jours après Pâques).

Enfin, Le 23 Mai prochain, nous célèbrerons la Pentecôte, C'est-à-dire l'apparition du Saint Esprit au milieu des Apotres qui s'étaient réunis dans le Cénacle (la salle où ils avaient célèbré la dernière cène avec Jésus la veille de sa mort) sept semaines après Pâques.
Cette fête est l'occasion de pèlerinages assez remarquables dans le monde Chrétien, tels ceux de Chartres ou du Rocio, en Andalousie.

Le Pèlerinage de Chartres:

Organisé dans le sens Paris-Chartres par Chrétienté-Solidarité et dans le sens Chartres-Paris par la Fraternité St Pie X, il rassemble chaque année, pendant trois jours près de 20000 pèlerins:

Paris-Chartres





Chartres-Paris





Il est réconfortant de voir qu'il y a encore des gens prêts à sacrifier de leur temps et de leur énergie pour les traditions de leur vieux pays. Prenons-en de la graine!!

Dans un style bien différent
Le pèlerinage du Rocio






http://www.rtve.es/mediateca/videos/20090527/todos-los-caminos-andalucia-conducen-rocio/514239.shtml



http://www.youtube.com/watch?v=0wwtMfyo_uw&feature=related


http://www.youtube.com/watch?v=5hfGDa8Pk9E&feature=channel

http://video.google.com/videoplay?docid=-7461939844800590165#

- Donné le 10/05/2010 18h45


Joyeuses Pâques!


Joyeuses Pâques à tous!!!

- Donné le 04/04/2010 10h25


Fin de la Semaine Sainte

Bien Chers Frères et Soeurs,

La Semaine Sainte se termine. Le Vendredi Saint est un moment très important du calendrier liturgique puisqu'il commémore la mort du christ sur la croix.
La veille, le jeudi, Jésus avait célébré la pâque juive avec ses disciples. C'était la dernière "Cène" (du latin 'cena'). Le Christ y annonça sa mort prochaine et sa résurrection. Le soir, alors qu'il se promenait avec quelques disciples dans le jardin de Gethsémani il fut arrêté par les gardes de Caïphe, conduits par Juda, et mené devant le Sanhédrin, le conseil religieux des Juifs, qui le condamna à mort. Mais, ne pouvant légalement appliquer eux-mêmes la sentence, les Juifs l'enfermèrent dans un cachot pour la nuit, et, le lendemain matin, le conduisirent devant le préfet romain de Judée, Ponce Pilate, exigeant qu'il fut mis à mort. Pilate tergiversa longuement, proposant des alternatives, mais dut finalement accepter devant l'insistance des notables juifs. Ainsi, Jésus fut fouetté, subit toutes sortes d'humiliations de la part des gardes romains, puis, fut conduit, portant sa croix, jusqu'au Golgotha (le Calvaire) où il fut crucifié avec deux autres condamnés, les larrons (du latin 'latrones', les voleurs). Or, le vendredi soir commence le sabbat des Juifs, et tout devait donc être terminé avant. Aussi brisa-t-on les jambes des condamnés pour accélérer leur agonie, puis on transperça le flan de Jésus pour s'assurer qu'il était bien mort. On descendit de croix les suppliciés et Joseph d'Arimathée, aidé de Nicodème, obtinre des soldats romains le corps de Jésus, l'embaumèrent hâtivement et le placèrent dans un tombeau.
Ce sont ces évènements dramatiques qui sont racontés par Jean, témoin oculaire direct, dans son évangile. C'est donc ce passage très émouvant de l'évangile de Jean qui est récité, dans un grand recueillement, le soir du Vendredi Saint. Ecoutez le, chers Frères et Sœurs! Et laissez vous gagner par l'émotion…:

http://christianitas.albinus.org/liturgie2.php?id=556

Le lendemain, Samedi Saint, le soir, commence la Vigile Pascale. On allume alors un grand cierge, fait de cire d'abeille, sur lequel on a incrusté cinq grains d'encens. Il sera la petite lumière d'espoir qui éclairera faiblement les ténèbres de cette sombre nuit jusqu'à l'aube du lendemain, jour de la résurrection. On récite alors l'EXULTET. Ecoutez le:

http://christianitas.albinus.org/liturgie2.php?id=570

Dominus Vobiscum.


- Donné le 02/04/2010 15h36


Bientôt la Semaine Sainte


Bien chers Frères et Soeurs,

J'espère que vous passez un bon et saint carême. Dimanche prochain sera le dimanche des Rameaux, qui ouvre la dernière semaine de carême: La Semaine Sainte.

Notre site qui était au point mort depuis quelques temps semble reprendre quelque vie. En effet, dans la seule journée du 24 mars, quatre nouveaux frères et soeurs se sont manifestés! Puisse cet heureux mouvement se poursuivre!
Puissent nos compatriotes enfin se réveiller et comprendre que nous n'aurons d'avenir que si nous somme capables de créer un réseau aussi dense que possible autour des valeurs de notre héritage chrétien et européen.

Alors, cher visiteur, si tu ne l'as pas encore fait, INSCRIS-TOI sans tarder!!! Va sur la page "Conversion". Un pseudo, un e-mail (non divulgué) et un numéro de département suffisent.

C'est vraiment le moins que tu puisse faire si tu veux défendre ta civilisation!

- Donné le 25/03/2010 10h37


D’un Carême à l’autre : l’Avent

Biens chers Frères et Sœurs,

Demain est le premier dimanche de l’Avent, début de l’année liturgique, et préparation de la grande fête de Noël.

Autrefois cette période de l’Avent était une période de pénitence, avec jeûne et abstinence. En certains lieux, on l’appelait même « Carême de la Saint-Martin » et elle débutait le 11 novembre. Son début fut finalement fixé au quatrième dimanche avant Noêl et avec le temps les « pénitences » se sont considérablement adoucies.
Pourtant le jeûne et l’abstinence sont encore observés dans bien des congrégations religieuses ainsi que chez certains orthodoxes.
Renouons nous aussi avec ces anciennes pratiques ! Pratiquons l’abstinence de viande, et pour ceux qui le souhaitent, le jeûne au moins les lundis, mercredis et vendredis, comme cela est suggéré dans de nombreuses pratiques.

Pour en savoir plus, lire ce qu’en dit Dom Guéranger dans son « Année liturgique » :
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/gueranger/anneliturgique/avent/001.htm

On peut aussi lire ceci :
http://www.france-pittoresque.com/traditions/74.htm

Ainsi que le court article de Wikipedia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Avent

Et faisons de l’Avent notre « petit carême » ! C’est une bonne occasion de se « purger » avant les fêtes. Et, pour ceux qui n’ont encore jamais pratiqué le jeûne, un bon moyen de s’y entraîner, vu que les jours sont particulièrement courts en cette période de l’année, et donc la privation de relativement courte durée.
http://christianitas.albinus.org/praxis.php?id=546

Dominus Vobiscum.


- Donné le 28/11/2009 16h24


Dernier dimanche de l'année liturgique

Bien chers Frères et Sœurs.

Nous célébrons aujourd'hui le dernier dimanche de l'année liturgique. Année qui, rappelons-le, commence le premier dimanche de l'Avent, soit le quatrième dimanche avant Noël.

Pour les catholiques attachés à la tradition, ce dimanche est donc le "dernier dimanche après la Pentecôte". Mais depuis Vatican II, on y célèbre la solennité du Christ-Roi.

Nous ne trancherons pas sur cette épineuse divergence. ;-)

Pour ceux qui souhaitent se référer au "nouvel ordo", voici ce que dit Wikipedia de la fête du Christ-Roi:

La fête du Christ Roi est une fête catholique célébrée le dernier dimanche de l'année liturgique, en novembre depuis les modifications issues du concile Vatican II, mais toujours le dernier dimanche d'octobre pour les adeptes de la forme extraordinaire du rite romain
Elle évoque pour les catholiques la Royauté, la domination de Jésus-Christ sur toute la Création (l'univers créé par Dieu). Le terme roi pour symboliser la puissance qui vient de la tradition juive. La royauté était dans l'Ancien Testament la forme de gouvernement la plus courante du peuple d'Israël.
L'Église catholique enseigne que le monde est transformé par la mort, la résurrection et l'Ascension de Jésus-Christ.
Cette fête a été instituée par le pape Pie XI en 1925. Elle a pour but premier de rappeler le dogme, si méconnu par le laïcisme et le naturalisme modernes, de la royauté inaliénable du Verbe Incarné. Le but second est d'inciter les fidèles à lutter contre l'apostasie publique sous, justement, la bannière du Christ-Roi.
Il la place immédiatement avant la fête de la Toussaint (symboliquement, le Roi entraîne derrière lui ses sujets vers la victoire ; il faut qu'Il règne pour que ses sujets profitent du Royaume). Vient ensuite la période de l'Avent, qui précède Noël de quatre semaines.


Alcuin - Donné le 22/11/2009 14h00

Fête de la Toussaint et fête des défunts


Au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête religieuse de Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des vivants communiquait avec celui des dieux sur le plan symbolique. Cette fête était l'occasion de rituels druidiques, de banquets et de beuveries. Ces rituels, profondément ancrés dans la civilisation rurale, perdurèrent bien après la christianisation des populations.
Après la transformation du Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai. Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l'étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire carolingien.
Cette fête se fonde sur des textes bibliques comme, entre autres, l'Apocalypse de saint Jean (Apoc., 7,2-14), la première lettre de saint Jean (ch.3) et l'évangile selon saint Mathieu (ch 5, 1-12). Elle est dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire non seulement à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait du don exemplaire de leurs vies, au service des autres et de l'Église, en union avec le Christ mais aussi à ceux qui vivent dans la béatitude divine sans avoir été officiellement reconnus par l'Eglise.
Elle ne doit pas être confondue avec la Commémoration des fidèles défunts, fêtée le lendemain. Cette dernière est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye ou d'un ordre au jour anniversaire de leur décès, inauguré par Odilon, en l'abbaye de Cluny au XIe siècle.
Cependant, du fait qu'en France, le 1er novembre, jour de la Toussaint, est un jour férié, l'usage est établi de commémorer les morts ce jour au lieu du 2, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle, le fleurissement des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau "La Toussaint" du peintre Émile Friant). Deux gestes symbolisant la vie heureuse après la mort.
Source: Wikipedia

Alcuin - Donné le 01/11/2009 20h48

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