Praxis
Les cinq piliers de la Religion
Pour être un bon chrétien de la Sainte Chrétienté il faut:
1 - D'abord se convertir.
Passée la conversion initiale par laquelle on décide d'être chrétien, il y a ensuite la mise en application de cette conversion qui consiste en un travail quotidien sur soi-même. On s'attachera bien sur à rechercher les cinq vertus théologales et à éviter les sept péchés capitaux. On enrichira sa foi et sa culture chrétienne en lisant les évangiles et les autres textes sacrés du christianisme, les écrits des grands docteurs de la foi ainsi que l'histoire du christianisme à travers les siècles. Mais surtout, on apprendra par cœur les prières de base en latin, les chants de l'ordinaire de la messe (Kyriale), ainsi que quelques hymnes afin de pouvoir participer activement aux messes, processions et autres cérémonies. Notre chapelet nous rappellera notre conversion et nous aidera à convertir des âmes (voir le chapitre "Le chapelet").
2 - Observer le Carème et l'Avent. Abstinence de viande pendant ces périodes et jeune pendant le Carème, du Mercredi des Cendres jusqu'à Pâques (dérogations au jeune les dimanches et dans certains cas mais maintient dans tous les cas de l'abstinence de viande).
3 - Assister le plus souvent possible aux messes traditionnelles ainsi qu'aux processions et autres cérémonies.
4 - Effectuer un grand pèlerinage AU MOINS UNE FOIS dans sa vie.
5 - Donner de son temps et de son argent à la cause christianiste. En un mot, s'engager concrètement selon ses possibilités. S'affilier à un ordre, une confrérie, une œuvre ou toute autre association relevant de l'Eglise de Chrétienté. Prècher.
Etre christianiste, c'est aussi adopter certains comportements:
-Se signer et faire ostensiblement une génuflexion en pénétrant dans une église ou dans un sanctuaire chrétien, ou devant un calvaire ou toute représentation d'une divinité chrétienne.
-Ne pas hésiter à s'AGENOUILLER et à prier chaque fois que l'occasion se présente. Dans une église par exemple, même quand la visite n'est que "touristique".
- De même, en de telles occasions, en profiter pour allumer OSTENSIBLEMENT un cierge à l'intention d'un ami qui traverse une épreuve ou d'un parent malade, etc.; Cela n'aidera peut être pas beaucoup mais c'est une manière christianiste d'avoir une pensée pour quelqu'un qui nous est cher.
- Nous aurons aussi à cœur, pour entretenir notre foi, de garder en tête le calendrier de l'année liturgique, y compris les fêtes mineures et les saints. Et nous mettrons cela en pratique en nous efforçant, selon notre mémoire, de nommer les jours selon les saints qui les gouvernent. Ainsi, plutôt que dire "d'accord! On se verra donc le 13 juin" on dira "d'accord! On se verra donc à la Saint Antoine". C'est ainsi qu'on disait autrefois dans l'Europe chrétienne.
- Enfin, outre qu'ils s'appelleront entre eux "Frère Machin" ou "Sœur Unetelle", les christianistes auront une manière particulière de se saluer: Un frère rencontrant un autre frère ou une sœur dira "Dominus tecum"; à plusieurs il dira "Dominus vobiscum" (Le Seigneur soit avec toi/avec vous). On lui répondra de la même façon ou par "…et cum spiritu tuo" (…et avec ton esprit). Ou, mieux encore, reprenant d'anciennes traditions encore vivaces dans certains ordres, dire "Laudetur Jesus Christus!" (loué soit JC); à quoi on répondra "Laudetur semper!" (qu'on le loue toujours", ou "In saecula!" (pour les siècles), ou encore "...et Maria Immaculata!" (et Marie Immaculée).
Tout cela, chers frères, chères sœurs, doit paraître à certains bien insolite et pour tout dire, ridicule. C'est en effet pousser bien loin dans la bondieuserie ostentatoire. Les chrétiens "modernes" font le contraire. Ils méprisent ce qu'ils considèrent comme des simagrées contraires à leur foi toute "intérieure", et ils répugnent à accomplir des gestes qui, selon eux, relèvent plus de la superstition que de la foi "pure". Ils sont même si discrets que les marques du christianisme vivant ont presque entièrement disparu de la sphère publique. Ils sont devenus presque invisibles, et, pour le peu qui restent visibles, incolores et inodores. Et le vieil adage "Loin des yeux, loin du cœur" s'est encore vérifié: disparu de l'environnement, le christianisme a été peu à peu oublié, et le Christ avec lui. Magnifique résultat! Dont les chrétiens "modernes" peuvent être fiers!
Or, c'est exactement le contraire que les christianistes chercheront à faire: réinvestir l'espace public. Et cela, chacun peut le faire individuellement par tous ces petits gestes énumérés plus haut. Ce sont autant de petits gestes concrets de résistance à la déchristianisation de l'Europe. Ce sont des gestes d'affirmation identitaire.
De plus, ces comportements insolites attirent l'attention des autres. Le mystère excite d'avantage la curiosité que la banalité. C'est ce que nous voulons. Celui qui est intrigué par nous et par nos bizarreries sera bien plus réceptif à notre "message" que celui, complètement indifférent, qu'on essaiera de tirer par la manche pour lui servir notre petite salade europeochrétienne.
Voilà donc, chères sœurs, chers frères, comment un converti doit apprendre à se comporter. Par son attitude et des petits gestes quotidiens, il peut faire beaucoup, là où il est, pour son pays, pour sa culture et sa civilisation, en communion spirituelle avec d'autres qui, là où ils sont, font de même. "Verba monent, exempla trahunt" (les mots informent mais l'exemple entraîne) dit le proverbe. Soyons donc de bons chrétiens christianistes et nous donnerons envie à d'autres de nous imiter et de nous suivre.
Dominus vobiscum.
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